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Maintenant qu’il semble que les portes d’un monde singulier s’ouvrent, il est temps de rester vigilant, de se souvenir des enseignements de ce confinement et de se concentrer sur ce que nous avons jugé essentiel: la santé, voir les gens que nous aimons, la solidarité, les câlins, les bisous, un peu d’air frais, un coucher de soleil, le chant des oiseaux, marcher, la musique, la couleur verte … tu te souviens? 
Ce sont les plaisirs simples qui nous reconnectent de façon fortuite à notre propre humanité, tout le reste n’étaient que des mirages créés par la société de consommation.
Moins c’est mieux.

Mais ne nous leurrons pas, les strasses et les paillettes continuent de nous divertir avec leurs excès superficiels qui nous engourdissent afin que nous continuions à nourrir un système capitaliste qui a ses jours comptés et qui engraisse encore le portefeuille de quelques brigands.
Aujourd’hui plus que jamais, nous avons la possibilité (sinon l’obligation) d’exercer notre responsabilité citoyenne de choisir la manière dont nous voulons reconstruire notre réalité. Les ingrédients sont clairs: investir dans les biens cités ci-dessus (temps, santé, proches, art, nature …), contribuer avec les associations de notre ville en mettant en valeur nos points forts, choisir de consommer des produits locaux respectueux du vivant et ne déléguons pas nos destinées !

Aujourd’hui, le 5 juin, c’est la Journée mondiale de l’environnement et nous trouverons peut-être plus de nouvelles sur la dégradation de l’environnement que n’importe quel autre jour, mais cette situation ne peut pas en rester là, nous devons garder continuellement cette journée à l’esprit, avec chaque choix, chaque geste, cette vérité que LITTÉRALEMENT, LA VIE EST EN JEU.

Eva Ortega

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