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Aujourd’hui 98% des échanges dans le monde sont des échanges financiers, l’économie réelle et physique n’est que la cerise sur le gâteau de l’économie !

Ce chiffre donne le vertige, savez-vous pourquoi avons nous une proportion aussi grande des finances dans nos échanges ? La réponse tient dans un mot : spéculation.

La spéculation semble être comme un nuage noir au dessus de nos têtes ; difficile à définir et donc à enrayer. La consternation a laissé la place à la résignation, « C’est comme ça, nous ne pouvons rien faire ! » Cette phrase que nous entendons à longueur de journée est tout sauf vraie, c’est un mensonge que nous croyons !

Pour supprimer la spéculation il suffit juste d’avoir une loi. C’est aussi simple que cela ! Cela n’a pas été toujours comme cela, la spéculation par exemple en France date de 1885.
Jusqu’à cette date, l’article 421 du code pénal interdisait les paris (à l’époque le terme utilisé pour spéculation était « pari ». Cet article déclarait « Les paris qui auraient été fait à la hausse ou à la baisse des effets publics seront punis des peines portées par l’art. 419… »
Jusqu’à cette époque les paris sur les fluctuations des prix étaient donc interdits en France.

Quand à l’article suivant, le 422 : « Sera réputée pari de de genre toute convention de vendre ou de livrer des effets publics qui ne seront pas prouvés par le vendeur avoir existé à sa disposition au temps de la convention, ou avoir dû s’y trouver au moment de la livraison. »

Ce dernier article explique que la vente d’un bien par quelqu’un qui n’en est pas propriétaire est interdite car le « négociant » n’est en fait qu’un parieur et les paris sont punis par l’article 421.

Ces deux articles permettent d’arrêter la spéculation !
La loi fut abrogée le 28 mars 1885 pour permettre le financement du grand empire colonial français !

Le meilleur est que l’argent qui ne serait pas placé dans la spéculation pourrait enfin être investi dans l’économie réelle où les petites entreprises ne peuvent pas aujourd’hui se financer auprès des banques. D’après l’anthropologue et sociologue belge Paul Jorion, le rétablissement de ces deux articles, permettra de remettre quarante pourcent de liquidités dans l’économie réelle et une partie pourrait être consacrée à l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés.

Paul Jorion, qui avait prédit plusieurs années à l’avance la crise des subprimes en 2008, a bien expliqué le principe que je vous décris dans son livre :

 

 

 

Si cet article vous fait réfléchir ou vous encourage à passer à l’action, n’hésitez pas à me soutenir sur mon compte tipeee.

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