Temps de lecture : 2 minutes

Le parti de Boris Johnson vient de remporter, hier (12 décembre 2019), une majorité confortable aux élections législatives – vote pour les membres du parlement -, qui va lui permettre de mener à bien la sortie du Royaume-Uni pour la fin janvier 2020 de l’union européenne. Malgré une volonté manifeste d’une partie des politiciens et des forces économiques agissant en coulisse, la volonté du peuple va finalement être respectée, le Royaume-Uni ne fera plus partie de l’union européenne dans moins de deux mois.

Maintenant va démarrer une période intéressante ; est-ce que d’autres pays emboiteront le pas des anglais ? L’Italie sera-t-elle la prochaine sur la liste à faire sa révérence, elle qui a lancé en juillet 2019, un début de monnaie/dette parallèle à l’euro avec ses mini-BOTS ?
Une chose est sûre, c’est que si l’Italie sort, la France ne pourrait pas rester longtemps dans la zone euro car la pression augmenterait encore plus dans cette lutte pour la compétitivité avec l’Allemagne qui sort gagnante de la mise en place de l’euro.
Un point peu connu est que l’euro appauvrit chaque année les français et les italiens, car ne pouvant recourir à la dévaluation de leur monnaie pour soutenir leur compétitivité, les entreprises françaises et italiennes exportent de moins en moins.
Le think tank libéral allemand, le Centre de politique européenne (CEP), a fait une étude qui révèle que depuis l’introduction de l’euro, chaque Français a payé 56000 euros et 73600 euros quant aux italiens, alors que pour les allemands et les néerlandais c’est l’inverse : ils enregistrent un gain de 23000 euros pour les premiers et 21000 euros pour les seconds.
De base ne pourrions-nous pas dire que les dés sont pipés pour des pays comme la France et l’Italie qui structurellement ont une compétitivité inférieure à l’Allemagne ?

Aujourd’hui, tout le monde est à peu près unanime pour penser que l’euro est un échec.
Pour les opposants à la sortie de l’euro, la principale objection est de dire : « Si nous sortions de l’euro cela serait une catastrophe ! »
Mais n’est-ce pas une curiosité intellectuelle de faire le constat que quelque chose ne fonctionne pas et de désirer le garder car si on s’en sépare cela serait encore pire ? Mais lorsque quelque chose ne fonctionne pas, la sagesse n’appelle-t-elle pas à changer de direction ?
Ce qui apparaissait, il y a encore un an comme un tabou, aujourd’hui ose être évoqué : le Frexit (la sortie de la France de l’Union Européenne).

Cette dislocation de l’Europe n’était-elle pourtant pas prévisible ? Est-ce possible de créer une union de pays avec des peuples si différents les uns des autres ?

 

Si cet article vous fait réfléchir ou vous encourage à passer à l’action, n’hésitez pas à me soutenir sur mon compte tipeee.

About the Author -